CANUT VI, roi de Danemark, fils de Waldemar I, lui succéda en 1182. Peu de temps après son avénement, il soumit les Scaniens qui s’étaient révoltés sous la conduite d’Harold, fils de Canut V ; conquit le Mecklembourg, pays des anciens Vandales, la Livonie (1196),le Holstein, et mourut en 1202. Son règne fut pour le Danemark une époque de puissance et de prospérité. Après un pèlerinage à Rome, 1024, il vainquit les Suédois, conquit la Norwége sur Olaf le Saint, 1028-1031, et soumit l’Écosse, 1034. Ce roi donna des lois sages (publiées à Copenhague en 1826), bâtit beaucoup d’églises et de monastères, fit battre la 1re monnaie danoise, et institua une noblesse héréditaire. On essaya de tout avec elle, mais il fallut se résigner à la replacer dans une pension ; ce fut d’abord chez Mme Héreau, puis chez Mme Bascans. Mais quand, nous eûmes dépassé le coude à l’endroit où avaient fait halte tous les wagons, le spectacle se déploya à nos yeux dans toute sa magnificence. À notre première entrevue, il me parla de ma cantate de Sardanapale, couronnée à l’Institut de Paris, et dont mon co-lauréat Montfort lui avait fait entendre quelques parties. Le 5 août 1648, le peuple de Paris, irrité de l'arrestation de Blancmesnil, Charton et Broussel, conseillers au parlement, éleva aussi des Barricades : ce fut le commencement de la Fronde
Nous rêvions aux morts - à cause de ce pain - une existence de sous terre non pas effrayante précisément, mais vague, paresseuse et mystérieuse. ’est-à-dire des êtres maussades et lents, ne riant pas, ne criant pas, enfin d’une autre espèce que nous ; et, par un sentiment d’égoïsme naïf et féroce, on trouvait juste, naturel, amusant presque que la Mort vînt prendre les vieux. Comme si la terre se fût éveillée, de chaque arbre, de chaque caillou, un bruit s’éleva ; les rainettes et les grillons entamèrent leur symphonie, et, avec ses mille voix confuses, le chœur des beaux soirs commença. De tous les coins de l’horizon, friquets, pinsons, chardonnerets, venaient pour avoir leur part de l’aubaine ; et, se réchauffant à un rayon de bon soleil que laissait entrer la porte ouverte, le père Noé, de sa cabane, contemplait cela, souriant. Huit jours après, le père Noé s’étant éteint paisiblement, je m’en allai au clos Saint-Laze, avec quelques malpeignés de mon âge, pour assister à la cérémonie. J’arrivais alors sur mes huit ans et j’avais une camarade de mon âge que j’aimais d’une affection enfantine. Je me rappelai précisément avoir vu, le matin même, un moineau mort, près de la fontaine, et comme aucun oiseau ne se montrait le long de la route, je fus pris d’une vague tristesse, m’imaginant qu’en effet tous étaient morts
Les chanoines devaient être choisis parmi les évêques âgés de plus de 60 ans et hors d'état de continuer leurs fonctions; leur nombre était fixé à 10. Sous la Restauration, ce nombre fut augmenté, et un 2e ordre de chanoines, composé de simples prêtres, fut introduit ; le chef du chapitre reçut le titre de Primicier. SAINT-DENIS (Chapitre impérial de), chapitre de chanoines résidant à St-Denis et ayant pour chef, au lieu d'un évêque, le grand aumônier de France, fut établi par Napoléon Ier après le rétablissement du culte, pour remplacer les Bénédictins préposés jadis à la garde des tombes royales. C'était jadis une abbaye de Bénédictins, fondée en 630 par Dagobert, où l'on transporta en 636 les restes de S. Denis; l'église, une des plus belles basiliques de France, fut reconstruite sous Louis VII par Suger. Après la découverte de l'imprimerie, les Grandes chroniques, mises en ordre par don Jean Chartier, furent publiées en 1476 sous ce titre : Chroniques de France depuis les Troïens jusqu'à la mort de Charles VII, 3 v. Cette chronique, qui n'est que l'histoire du règne de Charles VI (1380-1422), a été publiée par MM. Bellaguet et Magin, dans les Documents inédits sur l'histoire de France, 1839-49, 6 v