Truffon a le sens inné de découvreur de truffes mais il manque encore d’éducation. En effet, nous voici désormais élevés au grade des établissements « 2 truffes » qui vous garantissent non seulement un lieu « dog friendly » mais également la mise en place de services et d’aménagements dédiés au confort de vos toutous. Réservez vos éventuelles sollicitations professionnelles à des moments précis, en tête à tête et quand vous êtes certain de ne pas déranger votre interlocuteur. On récolte le Tokai dans les vignes qui croissent sur le Teysse ; les vins célèbres de l’Hermitage, de Côte-Rôtie, de Condrieu, sont produits sur les coteaux qui bordent le Rhône ; la Dordogne, la Garonne et les autres grandes rivières qu’elles reçoivent, ne contribuent pas peu aux bonnes qualités des vins de la Guienne ; la Loire, la Marne et la Seine ne voient, pour ainsi dire, que des vignes dans toute l’étendue de leur cours ; et la fameuse côte qui traverse la Bourgogne domine une plaine arrosée par la Saône. Au reste, les montagnes de sable granitique de la Bretagne qui seroient propres, sans doute, à la vigne, si le climat répondoit à la nature du sol, ne sont cependant pas entièrement inutiles à ce genre de culture ; elles se trouvent, pour ainsi dire, placées en première ligne, pour couvrir et protéger les vignobles de l’Anjou, du pays Nantais et de l’Aunis
Un pan de mur défie la loi de la gravité ; des gravats jonchent le sol, de la poussière en abondance sur de vieux cahiers d’écolier à l’écriture sage, des médailles militaires et un casque lourd de poilu, des journaux d’époque relatant des faits divers oubliés. Concluons de ces faits que les abris et la base du sol contribuent plus à former la température d’un lieu, que sa latitude elle-même ; que les climats et la nature du terrein variant à l’infini, les nuances doivent être infinies aussi dans la qualité des produits des végétaux ; que c’est une grande erreur, par conséquent, de croire qu’on puisse récolter du vin de Bourgogne où la Bourgogne n’est pas. Cette opinion, seulement fondée sur la vraisemblance, n’est encore, il est vrai, qu’un problème ; et nous convenons que, pour le résoudre de la manière la plus satisfaisante, il faudroit des connoissances bien autrement étendues que les nôtres, sur la minéralogie et la géologie de l’intérieur de la terre. Les richesses de tous les potentats, la puissance de tous les peuples du monde seroient insuffisans pour former seulement un demi hectare de terre conforme, dans tous les points, à celle du petit vignoble de Morachet, et dont les vertus seroient les mêmes pour donner les mêmes qualités à ses produits
Nous n’entendons pas parler d’un livre tel qu’il en existe déjà quelques-uns, dans lesquels on se contente de dire : ici commence, là finit le filon d’une telle ou telle mine ; à telle distance, vous trouverez une carrière de marbre ou une assise de craie, ou une mine de charbon de terre qui se prolonge jusqu’à tel endroit, son plan ayant tel ou tel degré d’inclinaison. Quelques personnes, à la vérité, l’ont attribuée au voisinage de la mer ; mais cette allégation est vague et d’autant moins satisfaisante que, sur les côtes de la même mer, on voit les vignes amener leurs fruits au plus haut degré de la maturité. Ces vents arrivent sur nos côtes avec d’autant plus d’impétuosité, et le froid qu’ils recèlent est d’autant plus sensible, qu’ils ont été plus comprimés dans leur passage, entre les côtes de France et d’Angleterre, au détroit de Calais. Une partie de ces cultivateurs dit : tout ce qui tend à favoriser l’humidité, comme le voisinage des rivières, etc., est préjudiciable à la vigne ; soit parce qu’en lui communiquant une sève surabondante, elle est un obstacle à la maturité de son fruit ; soit parce qu’elle l’expose aux gelées, le fléau le plus fréquent et le plus redoutable auquel elle puisse être exposée