Excellent goût de la viande, risotto frites et des pâtes aux cèpes et truffes. Celui d’une cloche qui sonne l’ouverture du premier marché aux truffes de Dordogne, à Sainte-Alvère, dans la commune de Val-de-Louyre-et-Caudeau. Quel siècle nous prépare cet enseignement mis à la portée de tous, si l’on ne prévient le mal en rendant l’instruction publique aux corporations religieuses ! Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (brumal), mais l’article a pu être modifié depuis. Or, cet excédant consistant en graisse, et cette graisse valant seize sous la livre, chaque oie entièrement grasse vaut au moins six livres de plus que celles à demi-grasses, et ces six livres valent trois fois plus de quarante sous ; d’où il suit que quand on cherche à économiser quelques livres de grains dans l’engrais des oies, le profit qu’on en retire ne peut jamais compenser celui qu’on a épargné. Ces paroles annonçaient bien le mot qu’il dit un jour aux élections en refusant sa voix à un homme dont les talents pouvaient servir la cause royaliste : - Je me défierai toujours des gens d’esprit, répondit-il à l’entremetteur des voix électorales. Je fus d’une lâcheté glorieuse : je m’étudiais à plaire au comte, qui se prêtait à toutes mes courtisaneries ; j’aurais caressé le chien, j’aurais fait la cour aux moindres désirs des enfants ; je leur aurais apporté des cerceaux, des billes d’agate ; je leur aurais servi de cheval ; je leur en voulais de ne pas s’emparer déjà de moi comme d’une chose à eux.
Le contentement qui enflait toutes mes voiles m’empêcha de voir les inextricables difficultés mises entre elle et moi par la vie si cohérente de la solitude et de la campagne. Enfin nous étions liés par ce terrible baiser, espèce de secret qui nous inspirait une honte mutuelle. Avant de regagner Frapesle, je regardai Clochegourde et vis au bas une barque, nommée en Touraine une toue, attachée à un frêne, et que l’eau balançait. Ceci explique pourquoi il est nécessaire de faire tomber à glace une certaine quantité de fonds avant de procéder au mouillement définitif de la pièce. Nous les bourrons de mathématiques, nous les tuons à coups de science, et les usons avant le temps. Le reste du temps fut comme un rêve. Ce beau rêve cessa quand, au clair de la lune et par un soir chaud et parfumé, je traversai l’Indre au milieu des blanches fantaisies qui décoraient les prés, les rives, les collines ; en entendant le chant clair, la note unique, pleine de mélancolie que jette incessamment par temps égaux une rainette dont j’ignore le nom scientifique, mais que depuis ce jour solennel je n’écoute pas sans des délices infinies.
Quoique je fusse trop inexpert des choses mondaines pour comprendre la cause du sentiment qu’éprouvait monsieur de Chessel, je fus néanmoins frappé de l’expression par laquelle il le trahissait. Il s’appela d’abord Durand de Chessel, puis D. de Chessel ; il était alors monsieur de Chessel. Sa femme était l’unique héritière des Chessel, vieille famille parlementaire, bourgeoise sous Henri IV, comme celle de la plupart des magistrats parisiens. Je reconnus un peu tard là, comme ailleurs, cette insensibilité de marbre contre laquelle s’étaient jusqu’alors émoussés mes sentiments ; je me demandai s’il en serait toujours ainsi ; je crus être sous une fatale influence ; les sinistres événements du passé se débattirent avec les plaisirs purement personnels que j’avais goûtés. L’amour a ses intuitions comme le génie a les siennes, et je voyais confusément que la violence, la maussaderie, l’hostilité ruineraient mes espérances. Je fis quelques réponses gauches en harmonie avec les secrets tumultes de la passion, mais que personne ne pouvait deviner, pas même elle, qui ne savait rien de l’amour. L’amour a, comme la vie, une puberté pendant laquelle il se suffit à lui-même. En bas, dans une petite salle, des bols de café au lait étaient servis.
Monsieur de Chessel présenta son bras à madame de Mortsauf, et le comte saisit gaiement le mien pour passer dans la salle à manger, qui, dans l’ordonnance du rez-de-chaussée, formait le pendant du salon. Je ne tardai à reconnaître combien son royalisme était intraitable, et de combien de ménagements il fallait user pour demeurer sans choc dans ses eaux. Le poisson vidé et lavé est mis dans une poissonnière avec 1 pinte d’eau chaude, ajouter ¼ cuillerée à thé de sel, quelques grains de poivre, 1 oignon piqué de 3 clous de girofle, 1 feuille de laurier, 1 petite carotte tranchée, 1 branche de thym, de persil, de céleri, 2 cuillerées à table jus de citron ou de vinaigre, laisser cuire doucement 20 à 30 minutes. On sait que, en Russie, la coutume est de dresser, dans une pièce voisine de la salle à manger, un buffet garni de nombreuses et diverses pâtisseries spéciales, poissons fumés, etc., que les convives dégustent debout, en buvant des liqueurs fortes, en attendant de prendre place à table.