Pétrone dépensoit son bien, non pas dans la débauche, mais en homme délicat, dans un luxe poli & curieux. Ne trouvant pas dans les médecins d'ici tous les secours que je souhaiterais, je suis intentionné de me faire transporter dans deux ou trois jours à Bamberg, pour y consulter le médecin de l'évêque, qu'on dit être un très-habile homme. Une courtisane aux frous-frous encore séduisants et un instant froissée de ce que M. Barack Obama ne soit pas tombé en pâmoison au premier sourire - alors que M. Nicolas Sarkozy l'avait tout de suite appelé "mon copain" et apostrophé par son prénom - n'a d'autre chance "d'exister politiquement et stratégiquement" que d'attendre en se poudrant qu'on veuille bien céder à ses charmes et que l'Histoire tombe dans ses bras sans faire de chichis. « La sainte vit le diable pris, elle fit un geste, et tous ces rocs s’arrêtèrent dans le moment. Le monde est plein de ces curieux impertinens, qui ne sont occupés que du désir d’apprendre tout ce qui se passe. Curieux. s. m. Terme d’histoire ancienne. C’est un curieux de livres, de médailles, d’estampes, de tableaux, de fleurs, de coquilles, d’antiquités, de choses naturelles
Chaque soir, la descente du drapeau, si simple qu’elle fût, me causait une émotion que s’expliqueront seuls ceux qui savent par expérience ce que c’est qu’aimer son pays à l’étranger. Mon fourrier était logé chez le père de cette fille ; et il paraît que, la trouvant à son goût, il avait voulu la cajoler ; mais qu’elle s’était brutalement défendue ; alors mon diable de canonnier, un provençal, il se nommait Lobbé, c’était un petit homme, à cheveux noirs, bien frisés, qu’on avait appelé dans la compagnie la Perruque. SABÉISME, culte rendu aux corps célestes, au soleil, à la lune et aux étoiles, était ainsi nommé des Sabéens, peuple chez lequel il a pris naissance. C’était le nom que, dans mon enfance, on donnait aux machines à vapeur, parce que, dans l’origine, on s’en servait surtout pour puiser et élever l’eau. SABATIER (Raphaël), chirurgien, né à Paris en 1732, m. en 1811, fut professeur et démonstrateur aux écoles de chirurgie et au Collége de France, chirurgien-major des Invalides, chirurgien-consultant de Napoléon et membre de l'Académie des sciences (1773). On a de lui : Traité complet d’anatomie, 1791; De la Médecine expectative, 1796 ; De la Médecine opératoire, 1796, traité complet de chirurgie, refondu en 1810. Son Éloge fut prononcé en 1812 par Percy
SABBATHIER (Franç.), compilateur, né à Condom en 1732, m. en 1807, professa pendant 16 ans la 3e à Châlons-sur-Marne (1762-78) et fut en même temps secrétaire perpétuel de l'Académie de cette ville. Classe, classeurs, classements, classifications, tout, dans ce temps et dans ce lieu, révèle, au sens le plus photographique du mot, cette mentalité bourgeoise qui veut que soient habillés de boiseries néo-Louis XVI, les coffres-forts. Mais le temps de la pitié était passé, quand le saint arriva vers les minuit, les écluses étaient ouvertes et la mer faisait un bruit épouvantable en roulant sur les habitants, sur les maisons et les palais. 2e; contrée de l'Italie anc., vers le centre, entre l'Apennin, l'Anio, le Tibre et l'Étrurie, avait pour ch.-l. SABAS (S.), fondateur de plusieurs monastères en Palestine, né en 439, m. vers 532, est fêté le 5 déc. ’aujourd’hui. Ou bien une légende comme sur une carte postale : un ciel d’hiver, des étoiles, la neige, au milieu une église dont le porche est ouvert pour permettre un joli petit effet de lumière. Mais ce n'était pas le petit miarro, ni la vieille Norade qui la conduisait. Il écrivit tour à tour pour et contre les philosophes, émigra, trafiqua de sa plume en Angleterre et en Allemagne, tenta en vain de se faire pensionner par Napoléon, obtint en 1814 des Bourbons une pension de 3500 fr., et n'en dénigra pas moins ses protecteurs