Toutefois, nous croyons devoir avertir que l’un de ces Chapitres a été pour nous l’objet de recherches spéciales. D’un autre côté, les savants qui ont fait des recherches sur l’introduction des Pommes de terre en Europe, assurent qu’elle fut aussi trouvée en Virginie par les premiers colons que Sir W. Raleigh y envoya en 1584. Or, comment concevoir qu’une plante qu’on dit appartenir originairement à l’hémisphère austral, se trouvait cultivée au pied des Monts Alleghanys, tandis qu’on ne la connaissait point au Mexique et dans les régions montueuses et tempérées des îles Antilles ? Cet aliment, que dans certains endroits on nomme Chochoca, est, comme le Chuno sain et nourrissant, et on le donne même aux malades. Ils cueillent ces Papas, et les laissent bien sécher, au soleil, puis les pillans, en font ce qu’ils appellent Chuno qui se conserve ainsi plusieurs jours, et leur sert de pain. Nous ne pouvons que mentionner en passant l’utile service qu’ils ont rendu sans se douter de son importance. L’étude de plusieurs des maladies de la Pomme de terre nous a permis, en effet, de constater des faits scientifiques nouveaux : nous avons donc fait connaître, dans ce Chapitre, avec les données historiques, les résultats de nos observations personnelles sur ces diverses maladies, et les causes efficientes réelles qui en étaient jusqu’alors restées inconnues.
Cultivé dans presque toute l’étendue des Andes, dans les régions froides et tempérées. Irlande, pouvaient y avoir été préalablement introduits de quelques-uns des territoires espagnols, situés dans les régions les plus méridionales de cette partie du globe ; si la Pomme de terre, en effet, avait été une plante croissant spontanément dans quelques-uns des districts qui font partie maintenant des États-Unis, elle aurait été déjà découverte et signalée par les Collecteurs botanistes qui ont parcouru et examiné avec soin les plantes de ces contrées. La culture de la Pomme de terre ne réussit bien entre les tropiques que sur des plateaux très élevés, dans un climat froid et brumeux. Sans doute, ils ne l’ont pas fait de façon à laisser croire qu’ils prévoyaient déjà les grands avantages que devait procurer plus tard la Pomme de terre. » Avant la conquête, les Chiliens cultivaient ce tubercule et le trouvaient à l’état sauvage aux environs de Santiago ; puis, Fraîche Tuber Brumale Valdivia dit expressément dans ses Cartes que les Indiens se nourrissaient avec les Papas, qu’ils allaient récolter sur les collines. Il y a un nombre infini de vicugnes et de ces animaux qu’ils appellent Guanacos et Pacos, qui sont des moutons…
À force de puiser l’humilité de la dévotion aux livres ascétiques, de s’truffes noires en tranches et huile de truffe blanche appliquer les expressions, à force de s’entendre répéter, par ces pages qui semblaient lui parler, qu’elle méritait le mépris et les abjections, qu’elle ne pouvait être assez persécutée, contredite, rebutée, ravalée, qu’elle était digne d’horreur, de damnation, d’anathème, d’exécration, - elle touchait. Ses couches arrivées, elle éprouvait le dévouement d’Honorine qui veillait à son lit dix nuits de suite et la sauvait. Mais ils ont été loin d’être secondés plus tard et leurs appréciations dans la suite sont restées ignorées ou ont été méconnues. « Afin d’élucider la question aussi bien que possible, je m’adressai à M. Desfontaines, Directeur du Muséum d’histoire naturelle au Jardin du roi à Paris, pour lui demander la permission de faire dessiner l’échantillon original de Commerson, déposé dans l’Herbier confié à ses soins. Une très légère pubescence est perceptible sur l’échantillon qui, s’il avait été détaché d’un pied de S. tuberosum aurait probablement été beaucoup plus velu, comme c’est le cas lorsqu’il est rabougri. M. Darwin a recueilli des preuves plus évidentes sur ce sujet, pendant le Voyage du Beagle. Pour faire le premier, on étend les tubercules à l’air, sur une couche mince de paille ; on les arrose légèrement, et on les expose à la gelée pendant trois nuits consécutives.
Sole Colbert. - Du côté où adhérait la peau truffes noire lisse, détacher les filets d’après l’arête, et rompre celle-ci à deux ou trois endroits pour pouvoir l’enlever facilement quand la sole est cuite. Lorsqu’il est bien frais, ses filets peuvent rivaliser en valeur avec ceux du Turbotin et de la Sole. Quand mon corps est par ici, ma tête est par là ; il n’y a que cela pour faire valoir les formes. » On a, par suite, été conduit à supposer que la Pomme de terre avait pu être apportée au XVIe siècle dans la Virginie par des navigateurs ou des pirates, qui avaient fait relâche ou naufrage sur ces côtes encore si peu connues. « Dans cette ville, dit-il, le Maïs et la Pomme de terre forment le fond de la nourriture des pauvres de la ville. LE TYPE SAUVAGE DE LA POMME DE TERRE. D’après ces considérations, j’avoue que j’hésite à partager l’opinion de M. Lambert qui croit avoir une preuve suffisante de la croissance de la Pomme de terre à l’état sauvage sur les bords du Rio de la Plata.