Elle produit à son tour des spores donnant naissance à un mycélium filamenteux, origine de nouvelles truffes. Aussi robuste que sportif, l’Épagneul Breton est notamment capable de chercher des truffes durant plusieurs heures à travers la forêt, et cela même s’il fait très froid. Pour l’acier et ses dérivés, il faudrait immédiatement des réductions plus fortes, tant à cause de la haute utilité de ce produit que parce qu’il manque réellement en France, et que son absence ou sa cherté se fait cruellement sentir dans tous les travaux industriels. À ces conditions, il est hors de doute que l’importation, en France, des fers en barres et des rails, qui est actuellement bien faible, augmenterait dans une proportion notable, tellement que la recette s’élèverait, malgré l’abaissement des droits. C’est à croire, quand la lumière le transperce obliquement, qu’une âme l’habite, que brûle un cœur dans cette urne d’albâtre ! C’est une de ces combinaisons soi-disant ingénieuses dont le législateur s’avise pour favoriser notre marine en lui fournissant l’occasion des longs voyages. 40 ; sur le fer-blanc, 35 au lieu de 70 ; sur le fil de fer, 30 au lieu de 60 ; sur les cordes métalliques, 35 au lieu de 70 : ce serait partout une réduction de moitié.
Sur les produits immédiatement dérivés du fer, le fil de fer, la tôle et le fer-blanc, aussi bien que sur l’acier avec ses dérivés, l’exagération du tarif est poussée jusqu’au délire. Quoi qu’il en soit, les rails pour chemins de fer, assimilés par la loi actuelle aux fers en barres, et imposés aux mêmes taux selon leurs dimensions, seraient également assujettis à ce droit uniforme de 9 francs. Dans chacune de ces classes, elle distingue encore les barres selon leurs formes, plates, rondes on carrées, et selon leurs dimensions, distinctions qui ont toujours été fort peu convenables, et qui sont même devenues tout-à-fait sans objet depuis que les fers de toutes formes et de toutes dimensions se fabriquent à peu près par les mêmes procédés et à des conditions égales. S’il vient par les mêmes navires des pays d’Europe, le droit s’élève aussitôt à 2 fr., à 3 fr. Il ne faudrait pas s’étonner que de 303,719 fr., chiffre de 1845, elle s’élevât promptement à 2 millions ; mais elle pourrait demeurer aussi fort au-dessous de ce chiffre. C’est sur le fer proprement dit, en barres, en tôles, en fils, qu’il pourrait y avoir une augmentation de revenu considérable, si les droits étaient plus modérés, parce que l’importation, singulièrement restreinte aujourd’hui par l’exagération du tarif, est fort au-dessous des besoins réels du pays.
On peut en juger par ce seul fait, que, sur les fers traités au charbon de bois, quoique le droit soit moindre, la recette s’est élevée, en 1845, à 1,113,831 francs, tandis que sur les fers traités à la houille elle n’a pas excédé 104,281 francs. La loi distingue d’abord les fers en barres traités au charbon de bois et au marteau de ceux qui sont traités à la houille et an laminoir. Sur les fers traités au charbon de bois et au marteau, les droits actuels varient de 15 fr. Sur les fers traités à la houille et au laminoir, ils varient de 18 fr. Avec un droit uniforme de 9 francs, il ne faut pas douter qu’elle augmenterait à la fois pour les deux sortes de fers, mais surtout pour les fers traités à la houille : la recette de la douane s’élèverait alors sans peine à 3,000,000 de francs. Les peuples et les gens qui « vivent pour manger » sont surtout ceux qui n’ont pas de quoi manger, parce qu’il n’est point de bien auquel nous tenions plus et dont nous jouissions autant que celui dont la possession est rare, et dont la perte est toujours imminente ou redoutée.
100. Certes, une telle échelle de droits laisserait une marge suffisante aux producteurs indigènes ; elle leur serait même plutôt favorable que nuisible, surtout pour ceux qui fabriquent la tôle et le filé ; en même temps l’industrie française en recevrait un grand soulagement. 80 ; filé de toute espèce, 35 fr. 80 fr. ; filé de toute espèce, 100 fr. 120 ; en tôle de toute espèce, 30 fr. Lindley n’y voit qu’une simple variété du S. tuberosum, mais trouve dans ses cultures deux types très différents, qu’il ne rattache pas à cette espèce, et qu’il décrit et nomme Solanum demissum et cardiophyllum. 1o Détailler 10 beaux filets de sole chacun en deux losanges, et les sauter « à la Meunière ». Il me ramène dans deux jours. Dans cette combinaison, la recette de la douane sur ces divers articles, qui ne s’est élevée, en 1847, qu’à 606,143 francs, s’élèverait sans peine au double, c’est-à-dire à environ 1,200,000 fr. Sur le cuivre brut, c’est-à-dire sur le cuivre pur, de première fusion, en masses, barres, plaques ou en objets détruits, le droit actuel paraît très faible, puisqu’il n’est que de 10 cent. Cette distinction fâcheuse étant supposée détruite, nous fixerons le droit sur les fontes à 3 francs les cent kilogrammes, sans distinction de provenances.