« En se mettant avec Lise, le général aurait dû nous dire : J’ai ça et ça à payer ; il ne l’a pas dit, et ce n’est pas délicat. Dans ce cas, point n’est besoin de modérer l’intensité du feu. Ayant appris que les trois prisonniers chrétiens étaient d’une extraordinaire beauté, il fut curieux de les voir et il les fit amener dans le jardin où il prenait le frais, sous des buissons de roses, au murmure des fontaines. Plusieurs maîtresses de maison se mirent à faire couvrir leurs meubles avec des housses, ce qu’on n’avait jamais vu jusque-là et ce qui nous parut misérablement prévoyant ; les autres se contentèrent de faire ajuster en haut de leurs dossiers une bande de taffetas qui reçut l’élégante et délicate appellation de par-à-graisse, et qu’on était obligé de renouveler plusieurs fois par mois, sous peine de saloperie. Pasquier n’en avait pas moins fondé sa réputation : son discours avait été magnifique de verve, et chacun dut reconnaître, soit pour l’en louer, soit pour l’en blâmer, comme il avait su agrandir et porter haut les questions
Pusatti a vu, au contraire, une fièvre épidémique semblable, qu’il guérit par les sels mercuriel, sans saigner ni donner d’autres remèdes appropriés à l’affection pleurétique & à la fièvre. Les ascarides sont, au contraire, petits, ronds & courts ; ils s’attachent au fondement ; on peut connoître & même prononcer sur leur existence, par la démangeaison insupportable qu’ils y excitent. Quant au ver solitaire, nous en parlerons séparément & en particulier, après avoir exposé les différentes causes qui peuvent faciliter la génération des vers, & donné le traitement curatif qui peut convenir à leur présence, & aux symptômes & différentes maladies qu’ils peuvent exciter. La fièvre qui accompagne la présence des vers, croît sans ordre, & a des accès très-fréquens, avec froid aux extrémités. J’ai vu une apoplexie qui dégénéra ensuite en paralysie, causée par la présence du ver solitaire, que je guéris en chassant le ver : de plus l’haleine & les sueurs des malades ont une odeur singulière qui n’est pas aigre, mais particulière aux vers
Le jeune Louis XIV qui avait l'âme d'un cuisinier et aimait concocter de petits plats dans ses appartements, n'avait pas un très grand penchant pour le chocolat et déclarére que "cet aliment trompe la faim mais ne remplit pas l'estomac". Il a laissé une foule de travaux dans les genres les plus différents : des éditions et des traductions d'auteurs grecs, entre autres d’Élien, grec-latin, 1656 ; un excellent recueil bibliographique sous le titre de Bibliotheca (Zurich, 1545), réimprimé avec augmentations par Simler et Frisius (1583, in-fol.); une Histoire des animaux, en latin (Zurich, 1551-1589, 4 vol. On lui doit une foule d'écrits, entre autres : Vie d'Abélard et d'Héloïse, 1720; Lettres d'Abélard et d'Héloïse, trad. Répliques, magnitude 4,2. Hors de ce mouvement de balancier sismique distendu sur le siècle, miroir souterrain des retours de lunes et de marées dont l’épicentre serait au nadir, obéissant à d’autres grandeurs, un piège à rats suspendu au plafond, rouillé de pénombre, une vieille bouée qu’un cordon de chanvre bruni maintient sur la saillie d’un clou
Ces chefs-d’œuvre de patience, ces rébus de gratitude, ces bouquets desséchés donnaient au cabinet et à la chambre du juge l’air d’une boutique de jouets d’enfant. Les roches sont nombreuses, mais le cirque est tellement vaste que toutes ces bizarreries se fondent et disparaissent en quelque sorte dans l’ensemble. « De Castelbouc à Sainte-Énimie et à Saint-Chély, la descente en barque est une belle et charmante promenade ; de Saint-Chély à la Malène, c’est magnifique ; mais de la Malène au pas de Soucy, c’est merveilleux. L’église de la Malène, de style roman, est défigurée par le badigeon, comme presque toutes celles de cette région. LARREY (J. Dominique), chirurgien militaire, né en 1766 produits à la truffe de haute qualité Baudéan (Htes-Pyrénées), mort à Lyon en 1842, se forma sous Desault et Sabatier, fut chirurgien en chef à 28 ans, fit en cette qualité les campagnes d’Italie, d’Orient, d’Allemagne, d’Espagne, de Russie ; donna le premier l’exemple d’enlever les blessés sous le feu de l’ennemi, et fut lui-même atteint plusieurs fois, notamment à St-Jean d’Acre et à Waterloo, où il tomba entre les mains de l’ennemi ; fut à la paix nommé chirurgien en chef de la garde royale, malgré son culte bien connu pour l’Empereur, puis chirurgien en chef des Invalides et de l’hôpital du Gros-Caillou ; alla en 1841 inspecter les hôpitaux de l’Algérie, mais excéda ses forces dans ce service et mourut au retour